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L’effectif suivi est globalement stable entre 2015 et 2018, diminue en 2019 et 2020 et se stabilise en 2021. Après une légère diminution de la dose moyenne en 2016, 2017 et 2020, elle augmente en 2021 pour retrouver des valeurs proches de celles de 2019 . La part des travailleurs ayant enregistré une dose annuelle supérieure au seuil d’enregistrement est relativement stable dans le temps et la majorité d’entre eux n’a enregistré aucune dose supérieure au seuil.
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Pour toutes les composantes du rayonnement, la répartition des effectifs par secteurs évolue peu d’une année sur l’autre. Les doses individuelles moyennes les plus éléevées cocnernent l’un ou l’autre secteur selon l’année considéré.
L’effectif suivi pour le cristallin dans le domaine de la recherche et de l’enseignement est faible mais a tendance à augmenter depuis 2017, tout comme la dose moyenne. L’analyse de la répartition des effectifs par classes de dose montre que la majorité des travailleurs n’a enregistré aucune dose supérieure au seuil.
Crédit : Francesco Acerbis/Médiathèque IRSN
Le nombre de travailleurs suivis pour le cristallin ainsi que la dose moyenne sont les plus élevés dans le secteur « Recherche (autre que nucléaire et médical) et enseignement » (sauf en 2021 pour la dose moyenne). Dans ce secteur, une dose supérieure au seuil d’enregistrement n’a été enregistrée que pour quelques travailleurs.
L’effectif de travailleurs bénéficiant d’un suivi dosimétrique des extrémités a globalement augmenté sur la période 2015 – 2021, sauf en 2020.
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Pour la dosimétrie des extrémités (bague et poignet) ou la dosimétrie par bague, la dose totale a régulièrement augmenté jusqu’en 2017, suivi d’une diminution notable en 2018 et une tendance à se stabiliser en 2019-2020, pour réaugmenter finalement en 2021.
Le nombre de travailleurs avec un résultat positif est globalement en hausse entre 2015 et 2021, à la fois pour la surveillance de routine et la surveillance spéciale. Le nombre total d’analyses a tendance à se stabiliser depuis 2017, sauf en 2020 (effet COVID).
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Les surveillances de routine (analyses radiotoxicologiques et examens anthroporadiométriques) et spéciale concernent quasi exclusivement des travailleurs du secteur de la recherche liée au nucléaire.
Le nombre de travailleurs ayant fait l’objet d’un calcul de dose engagée est compris entre 2 et 6 par an (sauf en 2015 : 15 travailleurs). La valeur de dose engagée maximale sur cette période est de 15,5 mSv. Le nombre de travailleurs ayant une dose engagée supérieure ou égale à 1 mSv varie entre 0 et 2 sur la période 2015-2021.
Lorsque le dépassement d’une des limites réglementaires de dose est signalé, selon les dispositions réglementaires en vigueur, le médecin du travail (MDT) doit diligenter une enquête et statuer quant au maintien ou non de la valeur. Les données présentées ici prennent en compte les conclusions du MDT le cas échéant.
Aucun cas de dépassement d’une des limites réglementaires n’est enregistré sur la période 2015-2021 dans le domaine de la recherche et de l’enseignement.
Les événements de radioprotection recensés par l’IRSN concernent les événements déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) dont l’IRSN est destinataire d’une copie, ainsi que les événements non déclarés dont l’IRSN a connaissance et qu’il considère comme des signaux intéressants pour la radioprotection. Certains de ces événements font l’objet d’une expertise de l’IRSN.
Même si le nombre total d’événements recensés varie d’une année à l’autre, il reste globalement stable sur la période 2015-2021. Ces événements sont majoritairement intervenus dans le secteur des installations de recherche liées au nucléaire.