Recherche
L’effectif suivi est globalement stable entre 2015 et 2019. On observe une légère diminution de la dose moyenne en 2017. Puis, elle remonte en 2018 et 2019, pour retrouver des valeurs proches de celles observées en 2015 et 2016. La part des travailleurs ayant enregistré une dose annuelle supérieure au seuil d’enregistrement est globalement stable chaque année.
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Pour toutes les composantes du rayonnement, la répartition des effectifs par secteurs évolue peu d’une année sur l’autre. Les doses individuelles moyennes les plus élevées concernent le secteur de la recherche médicale, vétérinaire et pharmaceutique.
L’effectif suivi pour le cristallin dans le domaine de la recherche et de l’enseignement est faible mais à tendance à augmenter depuis 2017, tout comme la dose moyenne. L’analyse de la répartition des effectifs par classes de dose montre que la majorité des travailleurs n’a enregistré aucune dose supérieure au seuil.
Crédit : Francesco Acerbis/Médiathèque IRSN
Le nombre de travailleurs suivis pour le cristallin ainsi que la dose moyenne sont les plus élevés dans le secteur « Recherche (autre que nucléaire et médical) et enseignement ». Dans ce secteur, une dose supérieure au seuil d’enregistrement n’a été enregistrée que pour quelques travailleurs.
L’effectif de travailleurs bénéficiant d’un suivi dosimétrique des extrémités a augmenté de 2015 à 2018, l’année 2019 ayant enregistré une stabilisation du nombre de travailleurs suivis.
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Pour la dosimétrie des extrémités (bague et poignet) ou la dosimétrie par bague, la dose totale a régulièrement augmenté jusqu’en 2017 puis présente une diminution notable sur les deux dernières années.
Le nombre de travailleurs avec un résultat positif varient sans tendance particulière d’une année à l’autre, à la fois pour la surveillance de routine et la surveillance spéciale. Le nombre total d’analyses a tendance à se stabiliser depuis 2017.
Crédit : Philippe Dureuil/Médiathèque IRSN
Les surveillances de routine (analyses radiotoxicologiques et examens anthroporadiométriques) et spéciale concernent quasi exclusivement des travailleurs du secteur de la recherche liée au nucléaire.
Le nombre de travailleurs ayant fait l’objet d’un calcul de dose engagée est compris entre 3 et 6 par an (sauf en 2015 : 15 travailleurs). La valeur de dose engagée maximale sur cette période est de 15,5 mSv. Le nombre de travailleurs ayant une dose engagée supérieure ou égale à 1 mSv varie entre 0 et 2 sur la période 2015-2019.
Lorsque le dépassement d’une des limites réglementaires de dose est signalé, selon les dispositions réglementaires en vigueur, le médecin du travail (MDT) doit diligenter une enquête et statuer quant au maintien ou non de la valeur. Les données présentées ici prennent en compte les conclusions du MDT le cas échéant.
Aucun cas de dépassement d’une des limites réglementaires n’est enregistré sur la période 2015-2019 dans le domaine de la recherche et de l’enseignement.
Les événements de radioprotection recensés par l’IRSN concernent les événements déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) dont l’IRSN est destinataire d’une copie, ainsi que les événements non déclarés dont l’IRSN a connaissance et qu’il considère comme des signaux intéressants pour la radioprotection. Certains de ces événements font l’objet d’une expertise de l’IRSN.
Même si le nombre total d’événements recensés varie d’une année à l’autre, il reste globalement stable sur la période 2015-2019. Ces événements sont majoritairement issus du secteur des installations de recherche liées au nucléaire.